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Frederic Borey / Yoann Loustelot / Frederic Pasqua / Yoni Zelnik – Lucky Dog

13,50 12,10

SKU: Fresh Sound New Talent 443 Categories: ,

Description

Track Listing:
1. The Real All of Me - 4:37   2. Pass’ Crap - 4:46   3. Lucky Dog - 7:57   4. Peaceful Time - 3:19   5. Jacky’s Method - 4:29   6. Yonisation - 4:49   7. Interférences - 6:21   8. Sinless - 7:11   9. Involved - 6:25   10. Etrange Ligne - 6:32 

All compositions by Yoann Loustalot (#1,2,3,5,6,10) and Frédéric Borey (#4,7,8,9)

Personnel:
Frédéric Borey (tenor sax), Yoann Loustalot (trumpet, flugelhorn on #8), Yoni Zelnik (bass), and Fréderic Pasqua (drums).

Recorded & mixed by Alexandre Tassel & Jonathan Marcoz, at Studio Barge (Vannes, France), in December 12,13 & 14, 2013
Mastered by Nicholas Baillard at La Buissonne Studios
Cover photo by Simon Dufour
Produced by Lucky Dog [Frédéric Borey, Yoann Loustalot, Yoni Zelnik & Fréderic Pasqua]
Executive producer: Jordi Pujol

Reviews:

1. citizenjazz.com - Philippe Méziat - 2 juin, 2014
"Ils se sont croisés souvent, les deux «ex» Bordelais Yoann Loustalot et Frédéric Borey, et ils nous ont déjà laissé quelques belles traces de leur complicité. Cette fois c’est un chef-d’œuvre qu’ils nous offrent, qui pourrait bien augurer (si les temps modernes veulent bien ressembler un peu aux temps anciens) d’une association de longue durée, dans la prolongation de ce que furent (par exemple) les travaux d’Art Farmer et Benny Golson. La référence n’est d’ailleurs pas seulement allusive et historique: on peut entendre un peu de ces grands aînés dans leur jeu (et les compositions).

Voici donc une musique admirablement ourlée, écrite et arrangée avec un soin extrême, et le sens des nuances, une musique qui refuse de projeter quoi que ce soit d’extérieur à sa propre intimité, une musique dont le fond est mélancolique mais la forme si parfaite qu’elle induit une idée du bonheur -bonheur que le titre de l’album attribue à un animal domestique, avec ironie sans doute, et peut-être une once de vérité. Le bonheur ne se cache-t-il pas quelque part dans la soumission à ce qui nous constitue? Et si c’est la musique, et rien d’autre, et que l’on accepte d’en être le «couillon», comme dit Lubat (tout en niant d’accepter en être un, bien sûr...)?

Dans ce quartet sans piano, qui n’oublie pas qu’un des premiers à s’essayer au genre fut Ornette Coleman, tout va vers la joie paradoxale de faire une belle musique, quoique son contenu soit marqué d’ombres multiples. La danse n’est jamais loin non plus, qui épouse les mouvements du corps dans leur complexité, parfois dans leur contradiction. Loustalot est à un sommet, mais il en gravira (et gravera) d’autres, Borey est souvent dans un registre à la fois retenu et «chauffé à blanc», comme savait l’être Junior Cook; quant à Yoni Zelnik et Frédéric Pasqua, c’est à eux que l’on doit, dans une large mesure, cet allant qui empêche la musique de nous tirer vers le fond."